Comprendre notre technologie sur plantes
Plateforme de production
Les plantes comme mini-usines à protéines.
Tous les vaccins comprennent une version inoffensive d'un antigène qui déclenchera une réponse immunitaire contre la maladie et conditionnera l'organisme à se défendre contre elle. Traditionnellement, l'antigène est produit en inactivant et en fragmentant des virus vivants assemblés et multipliés dans des cellules primaires comme des embryons de poulet ou des œufs fécondés, dans des bioréacteurs ou encore dans des cultures de levure, de bactéries ou de cellules1.
Le développement des vaccins sur plantes de Medicago se distingue par l'utilisation de plantes vivantes comme bioréacteurs pour produire une particule non infectieuse qui imite le virus cible, sans aucun virus vivant.
Notre technologie exclusive Proficia® utilise la plante N. benthamiana, qui est l'hôte expérimental le plus utilisé en virologie végétale, principalement en raison du grand nombre de virus qui peuvent l'infecter avec succès. Son système immunitaire affaibli, résultat de modifications génétiques naturelles au fil des millénaires, nous permet d'introduire avec succès du matériel génétique sans qu'il soit rejeté2.

Avantages potentiels
Rapidité
Capable de produire des doses de vaccins de qualité R & D en 19 jours et de qualité clinique en 6-8 semaines
Précision
Conçue pour correspondre exactement aux souches cibles recommandées (pour la grippe)
Polyvalence
Capacité de produire des vaccins et des anticorps avec la même plateforme
Flexibilité
(Mise à l’échelle)
Facilement mise à l’échelle, les conditions de croissance sont les mêmes pour 1 ou 10 000 plantes
Comment ça fonctionne

Les organisations mondiales de santé envoient la séquence du gène antigénique viral aux chercheurs de Medicago, qui eux la synthétisent et l'introduisent dans un vecteur bactérien spécifique à la plante, ce vecteur est ensuite multiplié.

Les plantes sont submergées dans une solution contenant le vecteur. Un vide est appliqué, évacuant l'air des espaces intracellulaires de la plante. Le vide est libéré, et la différence de pression force le vecteur dans la solution à pénétrer dans les feuilles (infiltration sous vide).

Le mécanisme cellulaire des plantes agit comme des mini-usines pendant 4 à 6 jours et produit des particules pseudo-virales (PPV).

Les plantes sont récoltées afin d'en extraire les PPV - les feuilles sont cueillies et mélangées à une solution à partir de laquelle la matière du vaccin est isolée et extraite.

Les PPV sont purifiées pour obtenir le produit final nécessaire à la fabrication du vaccin. Des tests de stérilité et de qualité pertinents sont effectués.
Les plantes ne sont pas génétiquement modifiées. Plus exactement, les processus cellulaires naturels des plantes sont temporairement exploités pour produire les PPV.
La technologie des vaccins sur plantes démontre un potentiel à contribuer rapidement à la lutte contre les pandémies.
Particules pseudo-virales
Des avantages similaires, avec des risques potentiellement plus faibles.
Les particules pseudo-virales (PPV) constituent une avenue prometteuse pour le développement de vaccins. Ces PPV imitent la structure originale des virus, leur permettant d'être facilement reconnues par le système immunitaire. Par contre, elles sont exemptes de matériel génétique viral, elles sont donc non infectieuses et incapables de se reproduire. Autrement dit, elles induisent une réponse immunitaire semblable à celle d'une infection naturelle, mais sans les inconvénients qui y sont associés. En outre, on peut créer des PPV avec antigènes pour les utiliser dans les vaccins et autres formes d'immunothérapie.
Le virus de l'influenza infectieux
avec antigènes de surface, membrane lipidique, protéines internes et matériel génétiqueLa PPV de Medicago
est moyen non infectieux et plus efficace de présenter des antigènes au système immunitaireRéférences:
- Vaccines Europe. https://www.vaccineseurope.eu/about-vaccines/key-facts-on-vaccines/how-are-vaccines-produced/
- Bally, J et al. Nature Plants. The extremophile Nicotiana benthamiana has traded viral defence for early vigour. Available at: https://www.nature.com/articles/nplants2015165 [Accessed March 2020]